Nous avons su redonner de la confiance

Vincent REYNIER

Quatre ans, c’est une durée appréciable, et pourtant… Ces quatre années ont passé à une vitesse folle !
Certes, après le traumatisme de la loi PACTE il fallait tourner la page et beaucoup d’actions ont été menées. Il était nécessaire de passer à une nouvelle étape et d’insuffler, une nouvelle énergie pour redonner l’espoir à tous ceux qui croient encore que le commissariat aux comptes peut être pratiqué par les libéraux.

Redonner de la confiance était aussi nécessaire dans cette période post COVID à l’économie incertaine où notre rôle dans la prévention des difficultés des entreprises était central, alors que le législateur avait supprimé des milliers de vigies avec la loi PACTE.

Nouvelles formations, nouveaux outils, renforcement de l’attractivité, création d’une école, aide aux étudiants talentueux en difficulté financière (90 bourses attribuées en trois éditions de Make it Easy), etc. Il n’est pas étonnant que le temps soit passé si vite !
Vos élus, et en particulier les membres du bureau, ont travaillé sans relâche accompagnés par les permanents de la CRCC, et pourtant il reste encore toujours à faire… CSRD, Cyber sécurité IA sont déjà les chantiers d’aujourd’hui…

Camille Boivin était à mes côtés pendant ces quatre années. Sa connaissance de l’institution, son engagement pour l’attractivité et son enthousiasme pour la diffusion des formations font partie des atouts de la Compagnie de Paris. Je suis très heureux qu’il ait décidé de s’engager et de mener la liste Ensemble pour agir pour la prochaine mandature. Il sera appuyé par plusieurs conseillers d’expérience mais il a su aussi renouveler les effectifs et attirer de nouveaux talents.

Je sais aussi que Camille saura, dans un esprit constructif, s’opposer à la dérive hégémonique de la Compagnie Nationale qui, malheureusement, aujourd’hui n’est pas représentative de l’exercice libéral de notre profession. Menaces sur le co-commissariat, compromis hasardeux sur les seuils, refonte de la réforme européenne de l’audit confiée exclusivement aux grands réseaux, exclusion d’une grande partie des libéraux des commissions nationales… Force est de constater que malheureusement la Compagnie Nationale n’est souvent qu’un outil au service des grands réseaux. Son mode de représentativité inique est certainement l’une des causes majeures de cette situation et il faudra au cours de la prochaine mandature remettre ce sujet à l’ordre du jour.

Dans ce contexte, il est très important que la Compagnie de Paris soit forte et représentée par des élus de conviction au service de l’exercice libéral.

Nous sommes fiers de notre bilan, mais il convient de regarder vers l’avenir et poursuivre l’action engagée il y a quatre ans. Je serai au service de la CRCC pour le prochain mandat. Chères Consœurs chers Confrères, mobilisez vous, votez et faites voter pour la liste Ensemble pour agir menée par Camille Boivin.

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